Le mur s’effrite

Un court poème inspiré de faits réels

Si les murs ont des oreilles
On oublie trop souvent qu’à force
D’écouter la rumeur

De computer les bruits qui courent
Ils s’enfièvrent de vilains calculs
Indice vingt

Mélancoliques néphrétiques
Qui décongèlent à pierre fendre
Le mat écho de leurs éclats
Perdus résonnent

Courent le lierre et les termites
Souffle le vent
Le mur s’effrite

Rivedoux, 23/09/2014